mardi 31 janvier 2012

Mon manteau... Mon cauchemar.

Et oui, il a un article pour lui tout seul...
Déjà... Parce que je l'adore...  Ensuite... Parce qu'il m'en a fait voir de toutes les couleurs et qu'il est devenu le symbole du fait que je suis une vraie tête de mule à mes heures.
Alors... Notre histoire a commencé il y a quelques années où après une séance shopping je suis rentrée dépitée et agacée.
Bon d'accord, je rentre toujours dépitée et agacée des séances shopping, c'est pas nouveau.
Parce que  :
1 - C'est la croix et la bannière pour trouver quelque chose qui va me plaire
2- Quand ô joie je trouve, il y a toujours un problème de taille ou alors c'est le prix. Non parce que bon, le truc fabriqué à des milliers d'exemplaires par de pauvres ouvrières payées une misère le tout dans un tissu de basse qualité... Quand je songe rapport prix de reviens et prix de vente... Ça me donne de l’urticaire.

Bref, je vais pas faire ma "révolutionnaire stop à l'exploitation de la misère" tout de suite, c'est pas le thème du blog (quoique ça me tente bien). Bref, après midi passée à arpenter les magasins, dans le froid et ayant froid (parce que, oui, quand je me résigne à faire les magasins pour chercher un manteau c'est que déjà j'ai plus rien à me mettre sur le dos), pour rentrer le panier vide bien sûr, j'ai fait une chose typiquement féminine parait-il : j'ai piqué une crise !
Ce pour quoi mon homme m'a gentiment suggéré : pourquoi tu ne t'en fais pas un tout simplement ?
Alors replaçons le contexte, à l'époque, je n'avais pas touché une aiguille depuis mes douze ans... et le tout simplement, c'est pas le mot qui va le mieux avec la confection d'un manteau...Mais ceci dit, cela ne m'a pas empêché de me griffonner mon manteau idéal... D'acheter bien plus tard de la fausse fourrure renard argenté à prix d'or qui m'a fait craquer en disant : pour le jour où j'aurais le niveau... Et voilà ! Une très longue gestation, des modifications au fur et à mesure... Et décembre dernier un : bon j'en ai marre, j'ai froid, je me lance !

Alors tout ceux qui ont la joie de m'avoir dans leur liste de contact en ont entendu parler... Combien de fois j'ai du tout défaire, dont d'interminables heures de couture main à fixer cette fourrure pour recommencer inlassablement.... Combien de fois j'ai menacé aussi de mettre un grand coup de ciseau en transversale après un énième essayage et m'apercevoir que là oui, il y avais un petit pli. Aller ma fille, on redéfait tout et on recommence... Jusqu’à ce que, arrivée à saturation totale, je décide de le ranger gentiment dans l'armoire pendant un bon mois et de passer à autre chose. Je l'ai ressorti il y a quelques temps, ai tout redéfait à 100% et tout repris depuis le début.... Sans m'acharner... Tranquillement... Et ô joie... Le voilà.

Moralité  1 - Faire comme je fais quand c'est pour quelqu'un d'autre... Toujours une toile d'essai.
Moralité 2  - Mon homme est pas doué pour aider à marquer les retouches (le pauvre, qu'est ce que je l'ai embêté à lui faire marquer les ajustement tandis que moi j'avais le monstre sur le dos)
Moralité 3 : Rien ne sert de s'acharner. Juste être têtue mais avancer tranquillement.



Moralité 4 : Voilà mon bébé que j'aime et que j'adore... Et qu'a bien y regarder je transformerais bien un peu sur certains points XD Comment ça, je suis un cas désespéré ?

samedi 7 janvier 2012

Rai de Lune - Ma première elfique... Ma première tout court

J'en ai parlé il y a longtemps. Et je me décide enfin à la présenter.
Ma toute première robe elfique, confectionnée pour la même occasion que Malareina. Je voulais du blanc, de la pureté, de la transparence. On ne vas pas dire légèreté car le tissu de base étant extrêmement lourd, elle pèse son poids. Et surtout, entièrement avec de la recup. Non pas que je ne pouvais pas acheter de tissu mais le défi était là. Oui oui, j'adore me compliquer la vie quand la crise me prends.



Elle a donc été confectionnée  avec une robe de base de coton blanc. Seul le pan central à été fait dans de la doublure satin blanc. Dessus une surobe de voile blanc avec les manches d'organza.
Et comme tout ce blanc faisait plus mariée qu'elfique... Broderies !
J'ai choisis des tons de bleu très pâle et des motifs d'inspiration celtique. Le motif central est brodé à la main, les fioritures au bas des manches en broderie machine.
Ne restait plus qu'a faire la parure et comme je suis dotée d'une peau aux trente milles allergies, j'ai tablé sur de l'argent, du cristal swaroski... Le tout sur un joli cabochon de pierre de lune.



C'était il y a deux ans maintenant... Certes si je la faisait aujourd'hui, elle serait autrement. Et techniquement plus pointue. Et pourtant j'ai une affection toute particulière pour cette robe... Que je ne peux plus mettre, la faute à ma trop grande gourmandise.



Aller, on arrête la nostalgie, on essuie la larmichette et place aux photos:)

Détail des broderies


La Parure

De plein pied

 Et pour le plaisir du contraste